Bodyworks and painting

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Cette voiture a passé sa vie entière dans ma famille depuis que mon père l'a achetée en 1963. Après de nombreuses années d'utilisation fut gardée jusqu'à ce qu'un jour j'ai décidé de commencer avec elle dans la restauration de voitures classiques.

Complète et en bon état apparent, annonçait une restauration relativement facile. Le seul point negatif, le moteur avait eté trouvé plein de l'eau (ou du liquide de refroidissement) et un mécanicien l'avait enlevé et démantelé il y avait longtemps.

Il est l'un des premiers Ondine à quatre vitesses mis á la vente en Espagne. Il avait encore un circuit électrique à 6 volts.

Comme je l'ai commencé à regarder la voiture, j'ai réalisé que c'est pratiquement impossible de la démonter pièce par pièce et la remonter si on ne le fait d'une manière organisée.

Dans une restauration est normal de passer plusieurs mois entre le démontage et le montage. Finalement, si vous n'avez pas les manuels de rechanges et atelier du véhicule, il est pratiquement impossible de réussir. En outre, il est également nécessaire d'étiqueter soigneusement chaque pièce qui est démontée et très sage de prendre autant de photographies que possible.

Avant d'entreprendre la restauration est fortement conseillé de s'assurer que le véhicule peut être administrativement réhabilité et remis en circulation. Dans ce point le Club Español Amigos del Renault 4/4, à nouveau, est très utile pour vous aider dans toute la paperasserie.

Dans le cas des Ondine, Dauphine et similaires, les plaques nominatives et son numéro de châssis se trouvent dans le coffre (à l'avant du véhicule car le moteur est derrière).

Nous avions pensé que tout serait facile, mais quand nous avions enlevé les tapis et nous avions vu ce qu'il y avait dessous, la mauvaise surprise est arrivée.

La corrosion de ce niveau est une raison suffisante pour interrompre la restauration d'un véhicule, sauf s'il ya une raison convaincante pour continuer. Dans mon cas, la valeur sentimentale a été plus forte et alors j'ai décidé de continuer.

Il a commencé le pèlerinage par les ateliers de peinture et aucun ne voulait faire le travail. Logiquement, un professionnel ne peut pas accepter un travail de ce calibre sans faire payer une fortune.

Avec beaucoup de soin et de la consultation en permanence des manuels d'atelier et de pièces de rechange, j'ai soigneusement démonté et marqué toutes les pièces.On n'a laissé que le châssis. La rouille avait profondément affecté le côté droit et la reconstruction d'une grande partie de cette région était essentielle.

Dans le reste du véhicule avait de la rouille de surface, mais globalement était en très bon état.

Une fois la coque dépouillée de toute la mécanique, on a traité chaque centimètre carré avec une machine à jet de sable pour retirer l'oxyde de surface.

Immédiatement, on applique une couche d'apprêt pour prévenir l'oxydation.

À ce moment, j'avait trouvé un atelier de carrosserie et de peinture qui a accepté la réparation, ce qui a été un énorme soulagement. L'étape suivante a consisté à porter la coque à l'atelier en attendant que puissent commencer les travaux de reconstruction.

Pendant que je travaillais sur les pièces, les travaux de carrosserie progressaient tout lentement. Au début, il a été reconstruit presque tout le côté droit, très touché par la corrosion.

Nous avons dû effectuer des travaux dans le domaine de la pile, où il était nécessaire de remplacer toute la zone d'appui. Cependant, le niveau de corrosion à la suite de l'acide n'était pas négligeable, mais le mal était plutôt due à l'humidité.

Dents ont également réparées dans les portes et les ailles. Après tout ça, un montage complet a été réalisée pour permettre l'ajustement et alignement des portes et des capots avec le corps sans laisser de traces dans la peinture.

Puis apprêt et peinture ont été appliqués, premier à l'interieur et, une fois assemblés toutes les portes, ailes et capots, à l'extérieur. Il m'a fallu choisir la couleur "à la carte" car je n'ai pas été capable de localiser le code original. La couleur d'origine de la voiture était gris plomb métallique (gris pompadour, peut être, mais je ne suis pas sûr). Le résultat final a été très proche de l'original, sauf les différences existantes en ce qui concerne les peintures métalliques de l'époque.

À ce stade, nous procédons à réassembler le véhicule. Au moment que la voiture pouvait se tenir sur ses roues et se déplacer par la dynamique de son propre moteur, nous avons fait quelques essais pour vérifier que tous les systèmes fonctionnaient correctement. Dans cette phase ont été effectués ajustements d'embrayage, réglage d'allumage, purge du circuit de freins, alignement des sabots de freins, réglage des freins, alignement de la direction (à l'œil), alignement des phares, etc

En quelques jours de plus les éléments de décoration et les accessoires étaient montés.

Terminé cette phase ont commencé les efforts pour réhabiliter le véhicule (il a été mis hors service) et de demander une carte grise collection. En deux mois on a été en mesure d'aller à l'inspection tecnique pour surmonter le dernier obstacle que nous avions avant dávoir à nouveau entre nous ce membre de la famille.

Une voiture classique n'est pas comme une voiture d'aujourd'hui et une fois la restauration est finie, c'est nécessaire d'ouvrir une nouvelle phase: l'entretien. Les petits travaux sont quotidiennes et on devrait lui consacrer quelques soins si nous voulons que notre voutire ancienne soit "en bonne forme". En outre, si nous nous imaginons une certaine amélioration ou quelque retouche, nous sommes de retour à l'atelier. Mais c'est aussi un goût pour les amoureux de ces véhicules.

À ce stade, c'est bon partager avec d'autres passionés qui, normalement, deviennent des amis, quelques concentrations, sorties ou tout simplement promenades où vous pouvez avoir de très bons moments.

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